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C’est mon choix ?

Parfois, il faut faire le point sur soi et arriver à comprendre si on est devenu ce qu’on est avec nos idées et nos choix ou ceux des autres.

Image de Anemone123 chez Pixabay 

La question mérite d’être posée. Notre personnalité est-elle vraiment la nôtre ? Quelle est la part du conditionnement ?

Il est évident que nos parents ou ceux qui nous ont éduqués sont pour beaucoup dans ce qui fait notre personnalité. Notre éducation est notre premier lien avec le monde et c’est ce contexte qui va grandement nous définir.
Il y a bien sûr une part d’inné qui fait que nous sommes tous singuliers, même dans des contextes similaires, voire le même.

Et c’est là que c’est compliqué : quelle est cette part ? Vous détestez les brocolis parce qu’on vous les a fait détester ou parce que vous ne les aimez simplement pas ?

Pensez-vous comme vous pensez parce que c’est votre mode de pensée ou parce que vous avez hérité d’un ou plusieurs modes de pensée ?

Faites-vous ce que vous faites aujourd’hui parce que vous l’avez voulu ou parce qu’on l’a voulu pour vous ?

Vous attendez une réponse ? Je n’en ai pas. Et vous non plus.
Comment savoir ? Comment faire le tri ? Nous avons tous été influencés par énormément de gens et savoir d’où vient quoi est tout simplement impossible.

Alors pourquoi cette question ?

Avoir la réponse à cette question n’est en fait pas très important mais se poser la question l’est beaucoup plus.

Pourquoi avez-vous choisi votre voie professionnelle ? Réfléchissez-y. Comment vous êtes-vous retrouvé(e) là ?
Par choix ? Par simplicité ? Pour faire plaisir ?

Pourquoi avez-vous choisi le salariat ? Ou l’indépendance ?

En principe, si vous vous posez ce genre de question, vous devriez ressentir un petit titillement quand vous n’êtes pas vraiment en accord avec vous-même.

Par exemple : J’ai choisi l’informatique par défaut.
Étant musicien depuis mon plus jeune âge, j’ai voulu faire musicologie.
Et j’ai détesté. À tel point que ça a réussi à me dégouter de la musique pendant un temps.
Je me suis donc demandé ce que j’allais faire et j’ai fait un calcul simpliste, j’aimais faire de la musique et comme je travaillais beaucoup seul, j’aimais la faire sur un ordinateur. Alors j’ai fait informatique.
Ce n’était pas un choix, juste une décision dépassionnée.

Je n’ai pas tenté d’être musicien professionnel parce qu’on m’a dit que c’était trop compliqué. Pareil pour l’écriture.

J’ai été salarié parce qu’on m’a dit qu’indépendant c’était trop difficile.

Et quand je dis « on », c’est un vrai pronom indéfini, je n’ai aucune idée de qui m’a mis ça dans la tête !

Depuis toujours j’ai considéré que tout ça c’était moi. Mais depuis que je suis dans l’optique d’enfin faire ce que j’aime, j’en viens tout logiquement à me demander ce que j’aime vraiment ou pas.

Pour les quelques points abordés, c’est simple :
J’ai choisi mon métier sans aucune passion. J’ai bien aimé ça, mais rapidement mon système a tenté de me faire comprendre que ce n’était pas ma voie.
Le salariat n’a été qu’un choix dicté par la peur.
Le fait de ne pas tenter de devenir musicien ou écrivain professionnel a été uniquement une question de peur.
J’ai considéré que c’était au dessus de mes forces et que ça m’était impossible.

La vérité est que je veux être musicien, que je veux être écrivain et que je n’ai aucune envie d’avoir quelqu’un qui décide pour moi de quand et où je dois travailler, de quand je peux prendre des vacances et combien vaut le temps que je lui consacre.

Le bilan

Aujourd’hui je comprends enfin que ce qui est difficile n’est pas pour autant impossible. C’est même assez simple, si d’autres peuvent le faire, je peux le faire. Peut-être pas aussi bien, peut-être mieux, allez savoir ?
En tout cas, si ça répond aux lois de la physiques, que c’est éthiquement acceptable et que ça ne nécessite pas de manger des brocolis, je peux le faire.
Parfois, on a raté un coche, ou deux, ou cent. Mais quoiqu’il en soit, il sera toujours bon de se remettre sur SA voie. Ne niez pas ce que vous êtes ni QUI vous êtes.

C’est pourquoi j’ai entrepris ce changement de vie, que je travaille d’arrache-pied pour faire ce que j’ai toujours eu envie de faire. C’est pourquoi j’ai décidé de m’écouter.

Si c’est difficile, ce n’est pas grave. Rappelez-vous simplement que c’est possible et vous pourrez enfin marcher sur vos propres traces et ne plus suivre celles des autres.

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