fbpx

Le slashing

Vous n’aimez pas la monotonie ? Ne faire qu’un métier vous semble trop réducteur ? Vous avez besoin de diversité ? Ajoutez un Slash (ou plusieurs) à votre vie !

Slash – Image de Alejandro Alvariño chez Pixabay

La blague a été faite 500 fois, mais je la fais quand même. Ne me jugez pas.

Donc, rien à voir avec le génial guitariste Slash : Le slashing, c’est le fait d’ajouter un slash (/) entre plusieurs métiers ou activités, rien de plus simple.

Moi j’ai fait le choix d’être musicien / écrivain. J’aurais pu faire musicien / écrivain / milliardaire mais ma modestie naturelle m’en a empêché.
En réalité, j’ai fait ce choix parce que c’était les activités qui me plaisaient le plus et pour lesquelles j’avais le moins de doutes quant à mes capacités. Elles me semblaient aussi économiquement viables, malgré la forte concurrence dans les deux secteurs. Mais si on commence à s’empêcher de faire les choses parce que ça semble trop compliqué, on ne fait rien.

Une inception de slash

Être musicien ou écrivain, ça ne veut pas forcément dire « faire des disques » ou « écrire des livres ». Ce sont bien sûr des options valables, mais pas obligatoires.

Dans la musique, je propose des services de composition de musiques instrumentales, de composition de chansons, de topliner (trouver une mélodie sur un morceau instrumental), de parolier, de chanteur et éventuellement de guitariste.

Dans l’écriture, je propose l’écriture d’articles, de chroniques, de nouvelles, de livres (celui qui portera le nom de ce blog est en cours d’écriture), de poésie, ou de scénarios.

Tout ça est accessible sur mon site http://tomfrankson.com si ça vous intéresse.

Donc, si on résume, je suis compositeur/topliner/chanteur/guitariste/parolier/poète/chroniqueur/nouvelliste/écrivain/scénariste.

Le but de cette démonstration en dehors de faire ma pub et d’expliquer pourquoi j’ai oublié ce qu’est le repos ?
Les voies sont multiples, même dans un seul secteur d’activité, il y a beaucoup de possibilités, mais il faut les chercher. Quand vous cumulez plusieurs activités, vous multipliez encore vos possibilités.

Les petits tips de Tom !

Vous me demanderez « Mais dis-donc, Tom, comment fais-tu pour trouver du boulot dans ces domaines ? Ça a l’air tellement compliqué ! »

Pas du tout mon petit, enfin c’est pas simple, mais il faut bien chercher ! Personnellement, ce qui m’a amené à la topline, c’est le site Vocalizr (sous mon pseudonyme The DIFE) qui met en relation des producteurs et des chanteurs, l’abonnement est très peu cher.
Dans le genre il y a aussi SoundBetter, moins spécialisé, il permet de proposer ses services dans énormément de domaines de la production musicale. Mais l’abonnement est assez cher !

Pour l’écriture, il y a pas mal de plateformes qui proposent d’écrire des articles ou des textes contre rémunération, Numelion en a fait une liste. Mais c’est très mal payé et c’est un peu la lutte entre tous les auteurs, donc je ne me suis pas lancé. Je cherche pour le moment à travailler en direct avec des clients plutôt que de passer par des plateformes qui me forcent un peu à proposer des prix très bas.

Quelque soit le domaine dans lequel vous voulez évoluer, il y a forcément plein d’informations à trouver sur Internet. Il peut y avoir des plateformes, des forums, des sites, des blogs, des articles et des formations sur à peu près tout ! Bref, il y a de quoi faire.
Et puis, au pire, si vous ne trouvez pas du tout… Vous pourriez penser à créer ce dont vous auriez besoin, non ? 😉

Les avantages du slashing

Quand on cumule autant d’activités, on a peu de temps pour s’ennuyer.
J’ai beau être passionné par la musique, ne faire que ça peut rapidement devenir infernal. Du coup, je repasse à l’écriture et c’est reparti pour un tour. Et c’est pareil pour les subdivisions d’activités.

Donc on est moins sujet à la lassitude qui a tendance à nous miner.

Le fait de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier est évidemment une bonne chose pour continuer à gagner de l’argent quand une activité est en baisse.

Aussi, les différentes activités peuvent présenter des interconnexions utiles. Par exemple, plus j’écris (articles, chroniques, etc.), plus j’ai des facilités à écrire des paroles de chansons. Les compétences fonctionnant un peu comme un muscle, plus on travaille, meilleur on devient.

Les inconvénients du slashing

Bien sûr, rien n’est parfait et le slashing ne fait pas exception.

Il est évident qu’il y a parfois un certain éparpillement qui se fait ressentir, à force de jongler entre plusieurs choses, on a tendance à se perdre dans tout ce qu’on doit faire. Il faut donc un minimum d’organisation.

Il est parfois difficile de synthétiser ce qu’on est et ce qu’on fait quand on discute avec d’autres. Ce qui peut être désagréable pour la personne en face. Mais ça peut également susciter la curiosité et amener à des conversations très intéressantes.

C’est fatigant parfois, il faut une certaine dose d’hyperactivité. Mais ce n’est pas insurmontable !

Ce qu’on laisse de côté

Quand on a beaucoup d’envies professionnelles, il faut savoir se limiter.
C’est difficile, mais nécessaire.

J’adorerais ajouter de nouveaux slashs à mes activités ! J’aimerais faire du théâtre et/ou de la comédie, faire du doublage de dessins animés (j’ai une panoplie de voix super cool, si Pixar lit cet article), apprendre à fabriquer des guitares et des couteaux, et la liste est encore longue.
Mais dans tout ça, il faut que je prenne le temps d’apprendre puis de prendre de la bouteille et éventuellement de trouver un moyen d’en faire un métier supplémentaire.

Autant dire que j’ai rapidement compris qu’une seule vie ne serait pas suffisante pour faire tout ce que j’ai envie de faire. Alors j’ajouterai peut-être quelques slashs, mais je ne pourrai hélas jamais être exhaustif.

Viva la revolución

Le slashing, c’est faire le choix de ne pas (trop) choisir. Et c’est étrangement assez révolutionnaire si on y pense.
On nous a dit pendant des années qu’il fallait qu’on se choisisse UN métier à faire pendant toute UNE vie. Me rendre compte que je me suis forcé à faire un choix alors que je pouvais ne pas en faire, ça a été bouleversant en ce qui me concerne.

Adopter le slashing, c’est ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, c’est s’autoriser à ouvrir son champ des possibles.
Terminée, la mise au placard de vos envies diverses. Terminée, la mise sous silence de votre âme d’artiste ou de ce que vous voulez.
Le slashing vous libère de l’oppression ! Longue vie au slashing !!!

Et vous ? Un petit slash dans votre vie, ça vous dit ?

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le : Share on Facebook
Facebook
Pin on Pinterest
Pinterest
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.